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LIFV - Le blog des CE1 de Claire
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16 décembre 2018

Le lecture de Noël

L'arche de Noël

Texte de : Ghislaine Biondi – Isabelle Assémat 

Episode 1

Cette année, le père Noël est bien embêté : ses rennes ont attrapé la grippe. Le vétérinaire est formel, ils doivent prendre du sirop et rester bien au chaud !

Le père Noël s’inquiète : « Oh ! là, là ! mais qui va tirer le traineau ? »

Tout à coup, son visage s’illumine : « Ça y est, j’ai une idée ! »

Le lendemain, les lutins du père Noël partent coller des affiches dans toute la forêt.

Des animaux voisins lisent cette annonce et se disent : « Nous sommes assez costauds pour tirer ce traineau. »
Et les voilà partis ! L’éléphant se met en tête du cortège pour ouvrir le chemin dans la neige. La girafe, le tigre et le crocodile marchent derrière. Quelques singes les accompagnent. Ils ont aussi envie d’aider le père Noël.

Drelin, drelin ! Le père Noël se lève : « On a sonné. Ce sont sûrement les rennes que j’attends ! »

Mais le père Noël a une bien drôle de surprise en ouvrant la porte. « Nous venons pour l’annonce. », déclarent les animaux.

 

Episode 2


« Mais… mais… j’avais demandé des rennes ! » bredouille le père Noël.

Le crocodile et l’éléphant gonflent leurs biscottos : « Nous sommes aussi forts que des rennes pour tirer votre traineau ! »

Le tigre ajoute : « Les grands voyages, ça me connait, je pourrai vous guider ! »

« Et s’il y a des nuages, dit la girafe, on ne risque pas de se perdre car ma tête passe à travers ! »

Le père Noël réfléchit : « Après tout, pourquoi pas ? L’essentiel, c’est que les enfants aient leurs cadeaux. »

Mais il regarde les singes : « Vous êtes trop petits pour tirer le traineau. »

« Oui, mais il n’y a pas plus habiles que nous pour grimper partout », répondent les singes en faisant quelques cabrioles.

Et ils proposent au père Noël : « Cette année, vous resterez dans le traineau et nous grimperons sur les toits pour livrer les cadeaux ! »

 

Episode 3


Ce soir, tout est prêt pour la grande tournée. Le père Noël s’installe confortablement.

Il prend dans sa poche un peu de poudre magique et en souffle – sffffffff ! – sur tous les animaux.

Puis il murmure la formule magique pour faire voler ses bêtes : « Poudre d’étoiles et d’escampette ! Que l’esprit de la lune vous donne des ailes de libellule ! »

Tout le monde se sent devenir léger, léger, léger… Et le traineau file avec son drôle d’attelage dans le ciel.

Le père Noël s’est envolé et mon histoire est terminée !

Pour écouter, clique ici : L_arche_de_No_l

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9 décembre 2018

La petite rapporteuse de mots (épisode 2)

La petite rapporteuse de mots

Danielle Simard

Geneviève Côté

 

Episode 2 (p. 56)

 

Ma grand-mère a l'air si triste... Elle semble si loin de nous, soudain.

Pourtant, elle est toute proche. Maman soupire, l'air découragé.

J'essaie à mon tour de trouver le mot perdu. Ca tourne et on s'en sert tous les jours...

  • Tu veux du papier toilette ?

  • C'est ça ma chouette !

  • Grand-maman rit maintenant.

 

Où s'en vont les mots de ma grand-mère ? Avant, elle ne les perdait jamais. Elle en connaissait de très, très longs. Ils sortaient de sa bouche à toute vitesse, comme par “enchantement”. Voilà un mot qu'elle m'a appris, justement.

 

Je veux que mamie redevienne comme avant. Alors, je dois trouver la cachette des mots. Je les attraperai tous dans un grand filet. Et je les rapporterai. Chaque mot perdu trouvera sa place. Mais il faut que je fasse vite. Parce que grand-maman perd de plus en plus de mots.

 

Maintenant elle oublie même mon nom. Elle me dit :

  • Aide-moi à trouver mes clés, Francine.

Je m'appelle Elise. Sa soeur de 70 ans s'appelle Francine. Ça n'a rien à voir avec moi !

Je demande à papa :

  • Pourquoi grand-maman me mélange avec une vieille ? Ça se peut pas !

  • Sa soeur Francine a été une petite fille aussi jolie que toi, Elise.

 

Pour écouter, clique ici : Rapporteuse_p

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 décembre 2018

La petite rapporteuse de mots (épisode 1)

 

la petite rapporteuse de mots

La petite rapporteuse de mots

Danielle Simard

Geneviève Côté

 

Episode 1 (p. 52)

 

Depuis quelques temps, ma grand-mère cherche ses mots. Elle les perd encore plus souvent que ses clés. On dirait qu'ils s'envolent juste pour lui jouer des tours.

Je me demande où ils vont comme ça.

 

Les clés on finit par les découvrir quelque part . Mais les mots ne se cachent ni dans le sac à main, ni au fond de l'armoire.

Comme on ne les retrouve pas vraiment, il faut prêter les nôtres à grand-maman.

  • Je ne trouve pas mes...mes...

Quand ma grand-mère dit ça, on répond aussitôt :

  • Tes clés ?

 

On ne se trompe presque jamais, surtout si elle fouille dans son sac. Mais ce n'est pas toujours aussi facile.

 

Au supermarché, grand-maman dit :

  • Je dois acheter du... du...

    Elle tourne la main dans les airs. Comme si elle essuyait une assiette invisible.

  • Tu veux acheter du savon à vaisselle ? demande maman.

    Mamie continue à tourner la main.

  • Tu veux de la crème fouettée !

  • Voyons Nathalie se fâche grand-maman. Tu sais ce que je veux dire. On s'en sert tous les jours !

    Maman baisse la tête et dit :

  • Non, je ne sais pas, maman.

 

Pour écouter clique ici : Rapporteuse_p

 

 

 

 

 

 

 

 

25 novembre 2018

La nouvelle poésie : Le Noël du sapin

Un sapin réfléchissait :

J’ai perdu la neige, c’est vrai

Les nuages et le vent frais

Et les oiseaux qui chantaient,

 


En échange, on m’a offert

De fragiles boules en verre,

Des bougies et des lumières

Et des guirlandes légères.

 

Les enfants en pyjama

Chantent et dansent

Autour de moi,

C’est un beau destin

Pour un sapin !



Corinne Albaut

 

 

 

4 novembre 2018

La nouvelle poésie : feuille rousse, feuille folle

 

Poésie 🍂 Feuille rousse, feuille folle de Luce Fillol 🍂

apprendre les poésies poèmes récitations french poem poema francese poetry poésie poème

http://apprendrelespoesiestoutseul.blogspot.com

 

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14 octobre 2018

Rex et moi

Rex et moi

 

Épisode 1

Page 30

 

DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, les grands mangent les petits et les petits piquent les grands.

Je suis une terreur chez les insectes ...

Mes plats préférés ? Les libellules d’un mètre de long, les mille-pattes énormes et les araignées gigantesques.

Moi, je ne pique pas. Je n’ai ni dard ni aiguillon, aucun venin, et je m’appelle Pick. Iggy Pick.

Je suis sorti de l’œuf dans la forêt profonde au début de la saison sèche.

Dans la famille, on s’appelle Pick, parce que ma maman, mon papa, moi et tous les autres, on couine « Piiik, piiik, piiik ! » à la naissance.

 

Je grandis au pied des arbres noirs géants.

Kino est mon meilleur ami et sa sœur s’appelle Zaïa.

On aime jouer à cache-cache avec l’ombre et la lumière entre les troncs. Je suis très fort à ce petit jeu ! On se bagarre pour rire et on attrape ensemble les plus gros insectes.

Quand on veut étendre notre terrain de chasse au-delà des arbres, nos parents nous grondent.

 

Ils crient encore plus fort le jour où le feu tombe sur un arbre. Les flammes s’étendent sur la forêt comme des ronds à la surface de l’eau. Il fait chaud, ça brûle.

Nous devons fuir et quitter les bois pour la première fois.

On a tous très peur et la fumée bleue nous pique les yeux.

Maman et Papa essaient de me rassurer. Je les aime, ils sont courageux !

 

De hautes silhouettes silencieuses nous enjambent lentement sans nous voir.

Dix fois plus grandes que mon papa !

C’est impossible ! Il mesure déjà un mètre quatre-vingts !

Rex__p

 

Épisode 2

Page 34

Nous évitons leurs pattes énormes en nous déplaçant sans bruit dans l’épaisse fumée.

C’est comme ça que Kino, Zaïa et moi, les larmes aux yeux et le cœur battant, on a découvert les grands. C’est comme ça que j’apprends que je suis tout petit, en regardant ma forêt brûler.

 

Soudain, un cri ! Un hurlement plaintif et douloureux brise le silence.

Et il dure, il dure, et semble nous encercler pendant qu’on se serre les uns contre les autres pour compter les absents.

Où est Zaïa ? Lorsque le cri cesse, le silence qui suit est plus effrayant encore.

Zaïa manque à l’appel.

 

Je fonce sans réfléchir vers les cris qui ont repris. Je l’aperçois, poursuivie par une forme immense qui court, bondit et dérape en faisant trembler le sol. Je crie « ZAÏAAAAAA ! » de toutes mes forces, me précipite et m’interpose.

 

La chose énorme s’immobilise et se penche vers moi. Je vois deux grosses narines mouillées que je prends d’abord pour des yeux, avant de croiser vraiment le regard du monstre. Mon reflet est net comme dans l’eau d’un ruisseau. Je détale à toute vitesse, mais mes pattes brassent de l’air !

Je crie et je lance comme une cascade :

"T’as pas honte, dis ! T’as pas honte de t’attaquer à des plus petits que toi !

Tu me fais pas peur, t’es ridicule avec ta grosse tête et tes petits bras !

Si tu me lâches, tu vis ! Si tu m’avales, t’es mort ! Je suis poison !

Pas comestible ! Pas bon ! ..."

Rex_p

 

Épisode 3

Page 38

 

Ricanant et gloussant, le monstre desserre et resserre sa mâchoire encore plus fort.

Ma queue casse net et je réussis à m’enfuir pendant que le monstre éclate de rire.

Son haleine est fétide ! Il se moque sans doute, mais je m’en fiche pas mal.

Zaïa est sauvée.

Mon papa dit que ma queue repoussera peut-être.

Tout le monde est fier de moi et m’entoure quand je m’écroule dans la poussière. Trop d’émotions ! ...

 

La vie du héros et de sa famille est devenue plus difficile. Depuis qu’ils ont quitté la forêt, ils ne trouvent plus autant d’insectes pour se nourrir, et ils sont la proie des carnivores.

 

On aperçoit le dessus de la tête de mon croqueur de queue dans les fougères, alors on fait demi-tour. Comme il court vite, il nous rattrape en deux secondes et nous barre le chemin.

 

J’ai peur, mais je lui réponds :

« Iggy Pick, et mon pote, c’est Kino. Il paraît que ton cerveau n’est pas plus gros que le mien ! C’est normal, quand on est le plus fort, on n’a pas trop à se creuser la tête, hein, Rex !

- C’est bien vrai ! dit Rex en riant. Petit rigolo, va ! »

Et il nous laisse partir.

Kino raconte à tout le monde comment on s’en est bien tirés encore une fois. Je continue à faire le malin, mais je le paie parfois très cher. J’ai pas mal de cicatrices.

 

Iggy Pick est respecté par le grand Rex, parce qu’il le fait rire. Certains trouvent qu’il a tort d’avoir un grand pour ami et il se défend.

 

« ... Moi aussi je mange des plus petits que moi quand j’ai faim ! C’est la chaîne alimentaire, c’est mon père qui me l’a dit. C’est normal, c’est la nature ! »

Rex_p

 

Épisode 4

Page 42-43

 

Je remarque que Rex et les autres grands ont pas mal de parasites sur le dos qui les gênent. C’est bon, les parasites !

« Hé, Rex, toi au moins, tu risques pas de te faire disputer par ta mère parce que tu te mets un doigt dans le nez ! »

Et voilà Rex et les autres qui rigolent en chœur.

En effet, avec leurs petits bras et leurs grosses pattes ils sont incapables de se moucher ou de se gratter le dos.

 

ET PAF ! Je saute sur le dos de Rex et je commence à lui gratter les reins en dégustant les parasites bons à manger.

Les autres, je les jette.

« Ah, ça fait du bien ! Gratte-moi plus haut, s’il te plaît !

- Et nous ? Et nous ? Iggy ! ajoutent les autres.

- Doucement les pouilleux ! Je ne peux pas tout faire tout seul. Des siècles que vous attendiez ça, vous pouvez attendre encore dix minutes, je vais chercher du renfort. »

 

Je reviens avec Kino, Zaïa et toute la famille.

Maintenant, on n’aura plus faim et les grands ne nous mangeront plus.

 

On s’entend de mieux en mieux avec Rex. Souvent, on se balade et il m’aide à chercher de grosses larves à manger en broyant les arbres morts avec sa mâchoire énorme. ...

 

Zaïa me dit encore merci de lui avoir sauvé la vie.

« C’est normal, Zaïa !

- Non, Iggy, tu es le premier à avoir compris que l’amitié « tait précieuse entre les grands et les petits, les grandes et les petites. Grâce à toi, notre vie est plus facile. Tu es formidable, courageux et étonnant, Iggy Pick !

- Arrête, Zaïa ! Je suis petit, mais je vais grandir encore, et alors je deviendrai terriblement fort...

- A toi d’arrêter ! Je t’aime bien comme tu es, Iggy.

- Moi aussi, je t’aime bien, Zaïa. »

Rex_p

24 septembre 2018

Au pays de l’alphabet

Au pays de l’alphabet

les lettres s’ennuyaient.

Chacune dans son coin, inutiles,

elles ne savaient que faire,

elles ne savaient que dire !

 

Mais un jour,

le E, le A, le U

se rencontrèrent...

 

Eau ! Dirent-elles ensemble.

Oh ! S’exclamèrent les autres.

 

Le C, le R, le I poussèrent un cri,

signe qu’ils avaient compris !

 

Et c’est ainsi que tout a commencé.

 

Jacques Lafont

 

Pour écouter, clique ici : Au_pays_de_l_alphabet

 

24 septembre 2018

L’histoire du lion qui ne savait pas écrire

Épisode 1

Page 16

 

Le lion ne savait pas écrire. Mais ça lui était bien égal, car il savait rugir et montrer les crocs.

 Et pour un lion, c’est bien suffisant.

 Un jour, le lion rencontra une lionne. Elle lisait un livre et elle était très belle. Le lion s’approcha pour l’embrasser. Mais il s’arrêta net, et réfléchit. Une lionne qui lit, c’est une dame. Et à une dame, on écrit des lettres. Avant de l’embrasser. Cela, il l’avait appris d’un missionnaire qu’il avait dévoré.

 Mais le lion ne savait pas écrire.

 Il alla donc trouver le singe et lui dit :

- Écris-moi une lettre pour la lionne !

page_16 

 

Page 17

 

Le lendemain, le lion alla à la poste avec la lettre. Mais il aurait bien aimé savoir ce que le singe avait écrit. Alors le lion rebroussa chemin et ordonna au singe de lire la lettre.

 Le singe obéit :

« Très chère amie, voulez-vous grimper avec moi dans les arbres ? J’ai cueilli des bananes.

Miam ! On va se régaler !

Bises, le lion. »

 - MAIS NOOOOOOOOON ! rugit le lion. JAMAIS JE N’ÉCRIRAIS UNE CHOSE PAREILLE !

Et le lion déchira la lettre.

Puis le lion descendit vers le fleuve. L’hippopotame devait lui écrire une autre lettre.

 Le lendemain, le lion alla à la poste avec la lettre. Mais il aurait bien aimé savoir ce que l’hippopotame avait écrit. Il rebroussa chemin et l’hippopotame lut la lettre.

 « Très chère amie, voulez-vous patauger avec moi dans le fleuve et brouter des algues ?

Miam ! On va se régaler !

Bises, le lion. »

 page_17

 

Épisode 2

Page 20

 

Le lion demande à d’autres animaux de lui écrire une lettre, mais aucune ne lui convient. Il demande alors son aide au vautour. Mais cette lettre ne convient pas, il la déchire aussi.

 - Ça suffit maintenant ! rugit le lion. NON ! NON ! NON ! et encore NON ! NOOOOOOOOOOOOON !

 Je voudrais lui écrire qu’elle est belle ! Je voudrais lui écrire combien j’ai envie de la voir ! Que j’ai juste envie de rester avec elle allongé tranquillement sous un arbre. Et de regarder les étoiles dans le ciel ! Ce n’est pourtant pas compliqué !

 Et le lion se met à rugir, à rugir toutes les choses tendres qu’il aurait aimé écrire s’il avait pu. Mais le lion ne savait pas écrire. Alors il rugit encore et encore.

 - Pourquoi n’avez-vous pas écrit vous-même ?

 page_20

 

Page 21

 

Le lion se retourna :

- Qui a parlé ?

- Moi ! dit la lionne, levant le museau de son livre.

Et le lion aux grandes dents répondit doucement :

- Je n’ai pas écrit, parce que je ne sais pas écrire ...

 La lionne sourit, donna au lion un petit coup de museau et l’emmena avec elle.

A comme APPRENDRE

B C ...

page_21

9 septembre 2018

Lili Graffiti va à l'école

 

p. 8

 

Moi, Lili Graffiti, je vais entrer au CE1. Ça c’est la bonne nouvelle.

La mauvaise nouvelle, c’est que Mme Wilson, la maîtresse de CE1, a quitté l’école.

Son mari a changé de travail et ils ont du déménager.

 Tous les élèves qui ont eu Mme Wilson l’ont adorée. Il paraît que c’était une super maîtresse.

 Elle me souriait toujours quand je la croisais dans un couloir.

  

Donc, il va y avoir une nouvelle maîtresse.

 Je ne la connais pas.

 Elle ne me connaît pas non plus.

 Et si elle ne m’aime pas ?

 

Je préfère ne pas y penser. 

Dans une heure, je serai fixée.

 

Pour l’instant, je me prépare pour la rentrée.

J’ai étalé toutes mes affaires sur le lit : mes nouveaux crayons, mes nouveaux stylos, un cahier neuf et mon porte-bonheur avec des plumes violettes.

 

 Pour écouter, clique ici : p8

 

p.9

 

J’ouvre mon sac à dos en forme de nounours. C’est ma tante Pam qui me l’a envoyé.

 Elle dit que c’est un cadeau « pour bien réussir son CE1 ».

Je l’ai appelé Patou. Son nom entier c’est Patou Brun. Parce qu’il n’est pas tout à fait marron et pas tout à fait prêt pour le CE1.

 Exactement comme moi…

 

- Lili ! Crie Maman. Descends vite prendre ton petit déjeuner.

Je prends Patou et je me regarde dans la glace.

J’ai mis mes nouveaux habits.

 

Attention, CE1, nous voilà !

 

  Pour écouter, clique ici : p9

 

p. 12

 

Toute la classe parle de Mlle Lamp.

 Nous nous posons des tas de questions. J’étais moins inquiète avant qu’on discute de tout ça.

 

Et si elle nous donne quinze tonnes de devoirs ?

 Et si elle se fâche quand on dépasse en coloriant ?

 Et si elle ne nous laisse pas sortir quand on a besoin d’aller aux toilettes ?

 Et si c’était un alien venant d’une autre planète ?

 

 La cloche sonne.

 

C’est l’heure de faire la connaissance de Mlle Lamp.

 

Nous allons nous asseoir à nos places. Notre nom est marqué sur un carton en forme d’ampoule.

 

 Pour écouter, clique ici : p12

 

p. 13

 

Je suis assise à côté de Justin. Super !

 Mais aussi à côté de Hannah Burton. Beurk !

 

 Hannah regarde mon nom sur l’ampoule en carton.

 

- Lili Graffiti… Je dirais plutôt Lili Gribouillis ! Tu écris tellement mal !

 

C’est vrai que je n’écris pas très bien. Mais je me suis un peu entraînée pendant les vacances et je crois que j’ai fait des progrès.

 

 Mlle Lamp se met debout devant toute la classe.

 

- Bienvenue au CE1, nous dit-elle en souriant. Nous allons passer une année formidable . Nous apprendrons plein de choses sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.

 

La maîtresse fait une leçon sur la lumière : celle qui vient du soleil, et celle des lampes pour lesquelles il faut de l’électricité. Lili découvre que son nom, Graffiti, vient d’un mot grec qui signifie écrire !

 

Pour écouter, clique ici : p13

4 septembre 2018

C'est la rentrée !

 Vite, vite, il faut se presser,

 Le réveil a déjà sonné !

 Un peu raplapla,

 Toilette de chat.

Petit-déjeuner,

très vite avalé.

Cheveux en pétard,

Un peu dans le brouillard.

 On file comme l'éclair,

 Chaussettes à l'envers.

 Vite, vite, il faut se presser,

 C'est la rentrée.

 

Sylvie Poillevé

 

Pour écouter, clique ici : C_est_la_rentr_e_Sylvie_Poillev_

 

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